Les Corps de Verre d'Erik Axl Sund
En voilà un qui ne peut laisser indifférent...
Axl Sund que j'avais connu via sa trilogie : Les visages de Victoria Bergman, avait déjà fait preuve d'audace et de nouveauté en nous offrant un polar psychologique. Dans ce dernier, Le coupable était connu dès les premiers chapitres et le tour de force de l'auteur était alors de nous montrer toutes les implications psychologiques que pouvaient avoir notre passé sur notre présent et comment on pouvait modeler un futur assassin.
Dans celui-ci, nous retrouvons la plume et la trempe de l'auteur. La psychologie est seule concernée.
En l'espèce, une série de suicides se déclare chez de jeunes adolescents. Tous ont en commun un ancien baladeur cassette qu'il écoutait au moment du passage à l'acte. Quel lien alors peut-il exister entre eux? Visiblement rien... Ils n'ont pas les même âges, n'habitent pas les même quartiers, n'écoutent pas la même musique, n'ont pas non plus la même condition sociale. Et pourtant...
A cela, s'ajoute de mystérieux assassinats, mal déguisés en suicide...
L'équipe de Jeannett Kilberg reprend du service mais sans elle. Hurtig se voit alors confier cette étrange enquête qui le touche de bien trop près pour être raisonnable et objectif.
Beaucoup de suspens, beaucoup de détails, une intrigue qui s'immisce petit à petit dans nos têtes, dans nos vies et qui ne nous laisse aucun répits...
Et une ultime question qui ne nous lâche pas : pourquoi ce remerciement à Justin Bieber?!